MES RÉCITS ÉROTIQUES

ARDEUR

ardeur (n.f.)

1. ardeur, enthousiasme, élan des sentiments.

2. (figuré) énergie, enthousiasme à faire quelque chose.

Ardeur Matinale

Comme d’habitude, je me réveillais de bonne heure et profitais que ma femme dorme encore pour me préparer dans la salle de bain. Lorsque rasé de frais et propre comme un sou neuf, je sorti de la salle de bain, Elodie s’étirait comme un chat. Elle avait rejeté la couverture à ses pieds et son ersatz de chemise de nuit était remonté, dévoilant ainsi son sexe fourni. Je m’assis sur le bord du lit et laissait ma main innocemment traîner sur sa cuisse. Nous nous embrassâmes tendrement et mes mains auraient été volontiers plus baladeuses si la sonnerie du téléphone qui faisait également office de réveil, n’avait pas brisé le charme. Pendant qu’Elodie finissait de se préparer dans la salle de bain, je descendis où était servi le petit déjeuner. Après avoir commandé, je commençait à lire le journal local lorsque j’aperçu Elodie qui me cherchait du regard à l’entrée de la salle du restaurant. Elle se dirigea vers moi dès qu’elle me vit et j’eu tout le loisir de l’admirer.

- Tu sais quoi, me dit t-elle d’un air amusé
- Non.
- Je ne porte rien sous ma jupe !

Je me rappelais alors notre escapade forestière et j’eu immédiatement un début d’érection. Je profitais que ma serviette de table soit tombée pour vérifier ses dires et j’en eu la confirmation, aidé en cela par le fait qu’elle écarta très légèrement les jambes pendant que j’étais penché sous la table.

- Il faut absolument que nous allions dans un magasin de lingerie, continua elle sur sa lancée, je ne peux pas rester comme cela toute la journée
- Veux tu dire que tu souhaites que je t’accompagne ? Ce serait bien la première fois !
- Tu as très bien compris, me répondit elle avec un sourire

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avons quittés l’Auberge et sommes arrêtés dans la première bourgade digne de ce nom, que nous avons rencontrée. J’avais bien essayé de caresser les jambes de ma femme et de relever sa jupe pendant que je conduisais mais les virages et la pluie m’obligeaient à tenir le volant des deux mains. A peine, avions nous identifié une boutique spécialisée qu’elle sauta de la voiture et me laissa en plan pour se précipiter fouiner dans les rayons. J’y pénétrais quelques instants plus tard et y trouvait Elodie en train de rentrer dans une cabine d’essayage, les bras chargés de dessous dont je ne pouvais pas voir grand-chose de là où j’étais mais je m’attendais, par habitude, au pire. En l’attendant, je restais béat devant une parure d’une marque bien connue pour ses « leçons » lorsqu’une vendeuse me demanda si j’avais besoin d’un renseignement. Son haut à fines bretelles laissait largement déborder la dentelle écrue d’un soutien gorge que remplissait une poitrine déjà très acceptable. Je répondis à sa question par la négative et la regardait s’éloigner, son pantalon taille basse ne laissant aucune incertitude sur les dessous qu’elle portait, à savoir un string assorti. Je fus détourné de mes pensées à tendance franchement érotique par Elodie qui me hélait depuis une sa cabine. Seule sa tête dépassait car elle se servait du rideau comme d’une toge pour se protéger d’éventuels regards.

- Comment tu me trouves ? me dit elle en se reculant afin que je puisse la regarder,
- Magnifique, dis-je complètement estomaqué devant le spectacle de ma femme parée d’un ensemble parme,
- Tu ne crois pas que mes fesses sont trop grosses ? me lança t-elle avec une pointe d’inquiétude dans la voix et en se retournant,
- Pas du tout ! Il n’y a que toi qui puisses penser cela à cause de tes stupides magazines féminins ! répondis je au tac au tac lorsque je vis son adorable postérieur revêtu d’un slip brésilien qui le mettait particulièrement en valeur
- Sors immédiatement de cette cabine avant que je devienne toute rouge ! me dit elle à la fois rassurée et ravie de mes compliments.

Je sorti du cagibi abasourdi par le brusque changement d’attitude de ma femme, elle qui était passé des culottes petit bateau aux gaines de maintien. Pendant ce court moment, je ne m’étais pas aperçu que la charmante vendeuse que j’avais vu tout à l’heure, nous avait observé. Elle détourna brusquement les yeux lorsque nos regards se croisèrent. Ma femme passa ensuite un ensemble blanc composé d’un soutient gorge à balconnet de dentelle blanc et d’un shorty assorti qui ne laissait aucun doute sur la densité de sa pilosité pubienne. Intérieurement, je pensais que je devrais lui suggérer de la raser, au moins en partie. Puis j’eu droit à des dessous minimalistes de soie rouge et un ensemble composé d’un bustier et d’un tanga noir auquel Elodie adjoint des bas auto fixant. Chaque essayage était ponctué d’un conciliabule entre nous deux pendant lequel nous débattions de l’effet produit par ces dessous. Je ne manquais pas de remettre une bretelle en place, replacer un sein ou bien vérifier que les élastiques des slips ne meurtrissaient pas la tendre chair du ventre de mon épouse. Je n’hésitais pas non plus à lui faire part qu’on était espionné et Elodie écarta très légèrement plus le rideau afin de faciliter la tâche de notre jeune voyeuse. Ma femme se décida enfin pour les dessous de dentelle blanc et commença à ôter la parure noire qu’elle jugeait peu confortable pour être portée le reste de notre trajet. Une fois nue, les bouts de sa poitrine érigés trahissaient une émotion certaine et Elodie gratifia la vendeuse d’un sourire appuyé en exhibant sa plastique avant de me jeter hors du réduit, de fermer le rideau et ainsi terminer cette première étape dans l’affranchissement de tous les interdits qui l’empêchaient même de porter des décolletés un tant soit peu plongeant ou de s’exposer seins nus sur la plage.

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